Buenos Aires : L’arrivée

What’s new Buenos Aires?
I’m new, I wanna say I’m just a little stuck on you
You’ll be on me too…

Ce passage de la comédie musicale Evita illustre notre état d’esprit lors de nos premiers jours à Buenos Aires. À notre arrivée à la mi-mars, nous avons tout de suite pu constater à quel point la capitale argentine revêt un style européen. Dans ses rues grouillantes de vie affluent les Porteños, les habitants de Buenos Aires, se déplaçant à vitesse grand V à toute heure du jour. Partout on y retrouve d’accueillants cafés, des boulangeries servant des medialunas (croissants) et des facturas (viennoiseries), plein d’étroites librairies, des voitures et des autobus qui se hâtent, des marchands de fruits et légumes à tous les 50 mètres, des fabricants de pâtes fraîches, des heladerias (marchands de glace), des parcs ici et là, des cinémas, des musées, des théâtres, etc.

Avant d’arriver dans la capitale fédérale, nous avons contacté Dolores et Federico, un couple d’Argentins que nous avons connu à Montréal et qui est revenu vivre au pays l’année dernière, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de la métropole. À peine arrivés à Buenos Aires, ils nous ont conviés au traditionnel asado chez les parents de Dolores. On nous avait prévenus que si nous avions la chance d’être invités à un asado chez des Argentins, on ne pouvait décliner l’offre. C’est donc avec honneur que nous nous sommes présentés par un beau dimanche après-midi au charmant domaine familial. Un asado consiste en un barbecue au charbon de bois où on y retrouve généralement une variété de pièces de bœuf allant du bife de chorizo (surlonge) aux costillas (côtes) en passant par les chinchulines (petit intestin). C’est un vrai régal et c’est également une rencontre sociale où parents et amis se côtoient chaleureusement.

 

À la suite de ce copieux et succulent repas offert pas nos hôtes, nous avons assisté à un match de polo. Ce sport jouit d’une certaine popularité en Argentine et il paraît même que c’est dans ce pays qu’on retrouve les meilleurs joueurs au monde. Ce qui m’a frappée, c’est qu’il y régnait une ambiance zen, branchouillarde, sur fond de musique nouvel âge, tout à l’opposé d’un match de hockey chez nous ou de soccer ici.

Nous avons ensuite fait connaissance avec les parents de Federico qui à leur tour nous ont reçus dans leur magnifique maison en banlieue de Buenos Aires. Comble de l’hospitalité, ils nous ont prêté les clefs de l’appartement qu’ils possèdent dans un magnifique quartier de Buenos Aires pour la durée de notre séjour. Nous étions sous le charme, totalement ébahis par la gentillesse et la générosité de tous ces gens. Tel fut notre accueil en arrivant dans la grande ville. N’est-ce pas extraordinaire!

Dans les jours à venir, nous vous ferons découvrir la grande ville où nous avons recommencé à courir, suivi des cours d’espagnol et visité de charmants endroits pendant que Volcancito s’offrait un petit moment de répit pendant les six semaines qu’aura duré notre séjour dans la capitale.


Commentaires

2 réponses à “Buenos Aires : L’arrivée”

  1. Anonymous

    Votre générosité vous est rendue! Elle est drôle votre photo à grande vitesse! Ces gens semblent tout à fait charmants. L'architecture me fait penser à l'Espagne. Bravo!
    Danielle
    xxxx

  2. Incroyable! J'ai vécu avant vous le traditionnel asado ainsi qu'un match de polo … à la télé avec Geneviève Borne qui anime l'émission !Hola Argentina!
    Vous êtes vraiment chanceux d'avoir pu le vivre et le goûter pour vrai!

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