La vie d’un rickshaw-wallah à Kolkata

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Kolkata, anciennement appelée Calcutta, est la deuxième ville indienne la plus populeuse avec plus de 16 millions d’âmes. Avant d’y mettre les pieds, j’imaginais une métropole où l’extrême misère humaine serait visible à tous les coins de rues. En réalité, on y trouve quelques îlots où ce n’est pas le désordre. En dehors de ces lieux, c’est poignant de voir les conditions de vie d’une importante partie de ses habitants. La nuit, particulièrement, on peut apercevoir des centaines et des centaines de personnes dormant sur les trottoirs. J’ai été particulièrement touché de voir cet homme parmi tant d’autres. C’est un rickshaw-wallah.

Son labeur quotidien consiste à tracter à pied un pousse-pousse transportant la plupart du temps des clients et occasionnellement de la marchandise. Il parcourt de 20 à 30 km par jour pour à peine 100 à 120 roupies (2$ environ) qu’il doit ensuite redistribuer partiellement au propriétaire du rickshaw. Je l’observe faire une courte pause, le temps de faire une prière. Puis, aussitôt, il est reparti pour une autre course. 90% des 35 000 rickshaws-wallahs sont sans abri. Parmi eux, la majorité souffre de tuberculose ou de maladies pulmonaires. De nombreux organismes de protection des droits humains souhaitent voir se concrétiser la disparition de ce moyen de transport. Comment offrir des alternatives à ces milliers d’hommes sans les abandonner totalement à la rue? Voilà le dilemme actuel qui fait que le métier subsiste encore.
Plus tôt dans la jounée, c’est à bord d’une voiture taxi Ambassador qu’on effectue notre visite éclair de la cité.
Nous effectuons un premier arrêt à la maison mère de la congrégation fondée par Mère Teresa. Elle y a œuvré de 1953 jusqu’à son décès en 1997. Des sœurs y habitent toujours. On peut y voir sa petite chambre sobre du deuxième étage et sa tombe où viennent se recueillir les fidèles. Mère Teresa était strictement contre l’avortement et le divorce. Qu’on soit d’accord ou non avec ses opinons, il reste qu’elle a été la protectrice de nombre de laissés-pour-compte.
À la Cathédrale anglicane Saint-Paul, j’ai pu prendre quelques clichés de l’intérieur avec la permission du vicaire!
Nous avons terminé notre itinéraire au Victoria Memorial. Ce bâtiment du début du siècle dernier est un élégant mélange de Taj Mahal et de Capitol américain.
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Commentaires

4 réponses à “La vie d’un rickshaw-wallah à Kolkata”

  1. C'est triste pour les rickshaw-wallah… Comme vous le dites, la pollution doit être énorme. Il doit y avoir plusieurs asthmatiques. J'imagine que cela a dû être particulier de se retrouver où vivait Mère Térésa.
    Ces images nous donnent un bon aperçu de la ville. Très bon hyperlien aussi concernant les rickshaw-wallah.
    Dani.
    xxxx

  2. Sandra tu as une new car? En tout cas le gars du téléphone manquera pas de job!
    Jin xx

  3. Christian O.

    Commentaires en vrac.
    – Absolument fascinant le commentaire sur les rickshaw-Wallach. Tout un problème en effet.
    – La propreté semble laisser à désirer. Aussi, l'air est-il sain? Les photos laissent voir une apparence de smog. De là j'imagine les problèmes respiratoires mentionnés.
    – Encore une fois, un magnifique cliché de l'infrastructure de communications et distribution électrique.
    – Sandra semble avoir pris contrôle du véhicule diplomatique.
    – Impression ou des tonnes de gogosses "made in china" chez les marchand de rues?

    1. Smog tu dis? La pollution atmosphérique au-dessus de la plupart des villes indiennes additionnée de toute la poussière des rues rendait souvent notre respiration difficile. C'est sûrement ce qui explique qu'on entend constamment les gens se racler la gorge avec grande finesse avant de cracher le tout avec distinction! 😉
      Tonne de gogosses "made in China"? Nous n'avons pas vérifié. Ce sera pour un prochain voyage!

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