Nous voilà enfin arrivés à la portion kiwi citée dans l’intitulé de ce blogue. Que le temps file! En Nouvelle-Zélande, un kiwi peut être associé à trois définitions différentes : un fruit velu à pulpe verte que l’on connaît, un oiseau dépourvu d’ailes très difficile à apercevoir à l’état sauvage ou encore un Néo-Zélandais. Noter qu’ici lorsqu’on parle du fruit, on utilise le mot kiwifruit.
Christchurch, située sur l’île du Sud, a été notre porte d’entrée en Nouvelle-Zélande. Le visage de cette ville, deuxième du pays en nombre d’habitants, a changé brutalement le 22 février 2011 lorsqu’un séisme, d’une durée de 24 secondes et de magnitude 6,3 sur l’échelle de Richter, a fait 185 victimes et détruit une bonne partie du centre-ville dont la cathédrale, emblème de la ville. Curieusement, un tremblement de terre de magnitude 7,1 et ayant duré 40 secondes était survenu six mois auparavant et avait causé des dégâts moins importants. La raison pour laquelle la secousse de 2011 fut d’une telle violence est due au fait que l’épicentre se trouvait à seulement 5 km de profondeur.
Trois ans plus tard, on pourrait s’attendre à découvrir une ville fantôme. C’est vrai qu’il y a certains secteurs où on peut se trouver devant un terrain vague avec autour, des édifices aux portes et fenêtres barricadées laissant un sentiment de désertion. Toutefois, à quelques pas de là, il est fascinant de constater combien la ville est en pleine ébullition et on sent de l’énergie autour de tous ces projets de reconstruction. On a transformé des containers aux couleurs variées en boutiques, en cafés, en restaurants, etc. Le projet de construction d’un centre commercial baptisé Re:START montre vraiment qu’ils sont tournés vers l’avenir.
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