À la suite des quelques jours passés dans le nord du Vietnam, nous nous faisions un plaisir de revenir à Hanoï par le train de nuit dans notre cabine à quatre lits avec en main notre bouteille de vin de Dalat et nos Pringles. Départ prévu : 21:10. Une heure et demie avant le départ, nous nous présentons au comptoir pour récupérer nos billets mais il semble que la dame de l’office du tourisme où nous avons réservé et payé nos billets ait oublié de confirmer la transaction. Résultat : nous n’avons pas de lits réservés et on nous dit que le train est plein. Le problème est que nous devons absolument rentrer à Hanoï par ce train car nos amis ont leur vol de retour à Montréal le lendemain!!! Douche froide! Et que dire de la communication avec la dame au comptoir : elle a beaucoup de difficulté à nous comprendre et c’est réciproque. Le fait qu’elle n’ait pas l’air stressée un brin devient très irritant : elle continue de s’occuper d’autres clients, elle ne nous explique pas ce qu’elle compte faire, etc. 20:40, tous les passagers se dirigent vers leur cabine respective. Nous sommes maintenant seuls dans la salle d’attente et elle parle au téléphone à on ne sait trop qui. 20:55, nous sommes sur le quai à la regarder discuter avec d’autres personnes, à échanger de l’argent, des billets, etc. Nous lui demandons ce qu’il en est et elle répond : « One moment please ». Ça rassure drôlement! 21:05, elle nous annonce enfin qu’elle a réussi à avoir des billets. Comment? Aucune idée! Mais il faut faire vite car le train quitte la gare d’une minute à l’autre. À 21:10 tapant, on entend retentir le sifflet indiquant le départ du train alors que nous sommes…. dans le train! Quel soulagement ! Pour fêter ça, nous nous empressons d’ouvrir notre fameux vin de Dalat! Ça s’est limité à une gorgée… Les chips étaient bons par contre.
En ce qui concerne Hanoï, capitale du Vietnam, nous nous y étions arrêtés entre Cat Ba et Sapa. Nos premières heures furent consacrées à la visite du Mausolée de Ho Chi Minh, une visite où un protocole très strict est appliqué par une garde militaire qui ne rigole pas. Sont interdits les appareils photos, les épaules dénudées, les jupes ou shorts, les couvre-chefs, les lunettes soleil, les paroles, les mains dans les poches, les bras croisés, etc. Il faut savoir qu’au coeur du monument se trouve le corps de l’Oncle Ho conservé au froid dans un sarcophage de verre. Et la file est longue pour voir la dépouille! Une fois à l’intérieur, pas question de s’arrêter. On fait rapidement le tour du défunt en avançant deux par deux et hop, on nous indique la sortie. Et sachez que le mausolée est fermé en septembre et en octobre car on envoie en Russie le corps à des fins de restauration et de préservation.
Nous avons aussi beaucoup marché dans la ville, dans le quartier historique entre autres. Les fabricants d’objets en fer sont regroupés sur la même rue. Même chose pour les marchands de miroirs, de tapis de paille, de corde, de statues de Bouddha, de jouets et la liste est longue. À ma grande surprise, je trouve les vendeurs très peu insistants. Je m’attendais à pire.
Un gros coup de coeur à Hanoï est le fameux café aux oeufs! Un pur délice! C’est carrément un dessert et c’est certain que nous allons en faire à notre retour. Certains cafés le servent également avec du chocolat chaud au lieu du café. C’est tout aussi savoureux, mousseux, onctueux! Miaaaaaaammmmmmmm!
C’est aussi à Hanoï que nos chemins se sont séparés et vous devinez que je parle du retour à Montréal d’Andrée et Gilles-André. Nous avons passé d’heureux moments avec vous et une page de souvenirs précieux vient de s’imprimer dans nos têtes.
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