La capitale bolivienne est un énorme entonnoire et comme on y parvient généralement par la banlieue d’El Alto qui la surplombe, la ville se trouve dissimulée en contrebas. Cela fait en sorte que tout voyageur arrivant à La Paz a le souffle coupé tant par l’altitude (3650 mètres quand même!) que par sa beauté. Le charme est rehaussé si, en prime, un ciel dégagé laisse apercevoir la cime enneigée d’Illimani (6402 mètres).
Une multitude d’habitations tapissent les parois internes de l’entonnoire :
Cela vaut la peine de flâner quelques jours dans cette métropole et déambuler dans ce gigantesque marché à ciel ouvert où on trouve de tout!
– Madame, où puis-je trouver des piles?
– A la vuelta se venden pilas.
Au même kiosque, on y retrouve du papier hygiénique, chocolats, lacets et un tas d’autres trucs disparates. Tu cherches à faire aiguiser ton couteau? Tiens! Il y a justement un jeune homme au coin de la rue qui s’active à la tâche. Et des dames vendant des noix et des fruits séchés attendent le prochain client, toutes essayant de faire le plus beau jenga en guise de présentation. Il est difficile pour un piéton de circuler à La Paz car les trottoirs font à peine un mètre de largeur et ils sont pris d’assaut par des vendeurs en tout genre. On doit donc carrément marcher dans la rue et là, gare aux véhicules!
Les cireurs de chaussures sont ici très particuliers car ils portent une casquette et une cagoule afin d’éviter le déshonneur social.
Le 2 novembre, jour de la fête des morts, la ville entière se donne rendez-vous au cimetière pour honorer les défunts en faisant des prières et en apportant des offrandes (biscuits, pains, coke, bière, etc.). Dix ans après l’inhumation, on incinère les restes qu’on dépose ensuite dans des urnes. Des milliers d’urnes sont réparties dans des bâtiments comportant jusqu’à trois étages.
Voici quelques photos prises au Musée archéologique. Elles montrent des momies provenant de la civilisation de Tiahuanaco datant d’il y a plus de 1000 ans.
Tout près de notre hôtel sont situés des joailliers fabriquant de superbes pendentifs avec l’amétrine, communément appelée bolivianita, pierre semi-précieuse bicolore issue de la fusion naturelle de l’améthyste et de la citrine. Elle est unique au monde et se retrouve dans la région de Santa Cruz en Bolivie.
En terminant, voici par où passent nos communications internet. Il peut arriver qu’il y ait des retards… 🙂
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