La Terre brûle, Partie I

S’il est un endroit sur Terre où l’on peut sentir, au sens littéral, toute la puissance émanant des entrailles de notre planète, c’est bien sur l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Qui dit île du Nord dit multiplicité de volcans actifs. Rares sont les endroits où l’homme peut être témoin de tant de phénomènes naturels grandioses découlant du mouvement des plaques tectoniques. La raison de toute cette activité géothermique est que le pays repose sur la frontière des plaques tectoniques du Pacifique et Indo-Australienne. Dans une zone de 350 km de long par 50 km de large, on peut se prélasser dans des sources d’eau chaude, admirer des lacs aux couleurs de l’arc-en-ciel, des mares de boue bouillonnantes, des fumerolles à l’odeur sulfureuse, des geysers jaillissant à tout instant, des cratères volcaniques et j’en passe. De telles manifestations de l’activité de la Terre me laissent sans voix.

À Tokaanu Thermal Springs, nous avons fait une balade d’une quinzaine de minutes au travers d’étangs fumants, de trous d’eau chaude bouillonnante, etc. Bref, une entrée en matière intéressante.
Au nord de Taupo se trouve Craters of the Moon, un site ayant émergé dans les années 1950 lorsqu’une centrale géothermique située tout près a fait descendre le niveau des eaux souterraines. De ce fait, la pression a augmenté et de nouvelles fumerolles et mares de boue ont vu le jour.
Waikite Valley Thermal Pools est un tout petit complexe de bains avec en amont une source d’eau bouillante! Un réseau de bassins a été aménagé en terrasses afin de rafraîchir l’eau et la rendre à la bonne température pour la baignade. Et ce n’est pas tout! Une petite aire de camping est adjacente aux bains. N’est-ce pas merveilleux! Nous pouvions nous détendre dans l’eau chaude avant le repas, après le repas et même dès le lever du jour lorsque le centre n’est pas encore ouvert au public mais seulement aux campeurs.
Mud Pool, un site tout simplement fabuleux comprenant des mares de boues, des grosses, des petites, des moyennes, etc. Hypnotisant! Dommage que les photos ne puissent transmettre les sons et les odeurs.
Rotorua, ville de 70 000 âmes dont 35% sont des Maoris, est la destination numéro un de toute la Nouvelle-Zélande. Les habitants locaux la surnomme d’ailleurs RotoVegas en raison du nombre élevé de visiteurs qui y viennent et non à cause de sa ressemblance avec la ville américaine. Ça n’a rien à voir. Ce qui lui vaut son caractère exceptionnel, c’est qu’elle est carrément bâtie dans une zone où l’activité géothermique est très intense. Wow! Des rues et des sentiers pédestres serpentent Kuirau Park dans le centre-ville. De petites mares de boue et des fumerolles parsèment le parc. Des habitations, l’hôpital même, ont été construits tout près. Je trouve ça incroyable!
Toujours à Rotorua, on peut y observer le geyser Pohutu qui peut atteindre naturellement une hauteur de 30 mètres toutes les 30-40 minutes.
Notez que cet article n’est qu’une mise en bouche. Attendez de voir les images de la prochaine publication…!

Commentaires

2 réponses à “La Terre brûle, Partie I”

  1. Julie Tourville

    Je vais dire comme Christian O., très fascinant cette ville de l'enfer!!!

  2. Christian O.

    Voilà un article très intéressant… ça nous change des chroniques peu sérieuses de Monsieur T. (cette dernière remarque est une farce bien entendu)
    C'est fascinant. Un voyage en enfer avec possibilité de retour.
    Il est particulier de constater que des communautés s'installent si près des feux de la terre. Ce ne sont pas des volcans mais tout de même…

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