- Aucune vache donc pas de trucs ronds verdâtres qui viennent avec;
- Pas de motos : on raconte que celles-ci ont été bannies de la capitale il y a plusieurs années lorsqu’un dirigeant a eu un incident impliquant un de ces véhicules;
- Moi qui pensais passer tout le périple dans des pays où on conduit sur la voie de gauche, j’ai erré… Enfin, en partie! Au Myanmar, on conduit à droite mais le volant est lui aussi à droite dans toutes les voitures! Chez nous, je suis convaincu que les Birmans feraient de bons chauffeurs de balais mécaniques ou de camions de la poste;
- Les feux de circulation et les lignes peintes sur l’asphalte ne sont pas de simples parures. On zigzague davantage qu’à la maison mais ça n’a aucune commune mesure avec la conduite indienne;
- Pratiquement plus de traces de détritus;
- On peut presque percevoir le chant des oiseaux tellement il est rare d’entendre un klaxon. En fait, l’utilisation de ce polluant sonore est proscrit depuis 2004 à Rangoun.
- L’air semble pur malgré que Rangoun compte près de 5 millions d’habitants. Il n’y a plus de halo voilant le soleil;
- Le grand boulevard à terre-plein que nous empruntons est bordé d’arbustes entrenus à la perfection;
- Nous ne sommes plus la cible des regards;
- La densité de véhicules et de piétons est infiniment plus faible. Traverser une rue à pied ne relève plus de l’exploit.
Myanmar : Premières impressions
Commentaires
3 réponses à “Myanmar : Premières impressions”
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hmmm. le genre de démocratie municipale que Rob Ford aimerait. Comment se porte votre appareil digestif après un bout de temps en Inde ?
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Pourquoi ne plus être la cible des regards? D'un point de vue coloration épidermique, la différence entre vous et les Birmans n'est elle pas similaire à celle des voisins du nord- l'ouest? Est-ce un phénomène culturel relié de quelque façon que ce soit à la sévérité du régime en place?
Aussi, sur la photo jointe (la seule en passant!), il semble que le réseau de distribution électrique soit un brin plus organisé.
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En fait, ce sont plutôt les Indiens qui n'ont aucune gêne à entrer dans notre bulle c'est-à-dire, à se tenir tout près de nous et nous fixer dans les yeux pendant plusieurs minutes (et je n'exagère pas lorsque je parle de minutes) alors que les Birmans nous lancent un bonjour accompagné d'un large sourire, tout simplement.
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