Après presque deux mois à bourlinguer sur l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, nous avons fait notre entrée chez sa voisine du nord où résident les trois quarts des habitants. De Picton, nous avons parcouru les fjords sous un ciel nuageux et trois heures plus tard, nous avons accosté à Wellington sous une pluie torrentielle. C’était un présage pour les jours qui allaient suivre. Comme Dame Nature s’est faite plutôt généreuse depuis notre arrivée chez les Kiwis, il fallait bien un jour ou l’autre que le temps se gâte dans ce pays où la météo a la réputation d’être capricieuse.
Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, possède un vaste musée moderne extrêmement ludique dont le nom Te Papa signifie coffre aux trésors. Particulièrement captivant sur le mouvement des plaques tectoniques et tous les phénomènes qui en découlent (volcans, séismes, tsunamis, etc.), nous y avons passé la journée bien au sec. Un incontournable lors du passage dans cette ville.
Kakapo nous a ensuite mené d’une bibliothèque à l’autre non pas pour faire un brin de lecture mais pour se connecter à internet. Et ces jours-là, nous avions les yeux rivés sur les conditions météorologiques en vue de trouver une seule journée de beau temps pour aller faire le Tongariro Alpine Crossing. On dit que c’est la plus belle randonnée de l’Île du Nord, voire de toute la Nouvelle-Zélande. Par contre, elle requiert une journée où le ciel est parfaitement dégagé pour qu’on puisse en apprécier pleinement ses attraits. Voici un exemple peu réjouissant de ce qui nous attendait sachant qu’un ciel variable signifie des nuages en montagnes :
En espérant donc une fenêtre de beau temps, nous avons parcouru la côte sud et avons été sur les lieux des restes de deux navires échoués au début du siècle dernier.
Nous sommes passés par Opunake où est né Peter Snell, lauréat de trois médailles d’or aux Jeux Olympiques dans les années 60 aux 800 et 1 500 mètres. Son entraîneur était le réputé Arthur Lydiard qui a révolutionné les méthodes d’entraînement en course à pied.
Voyez sur l’image de gauche la vue que nous avions sur le Mont Taranaki (2 518 mètres) souvent comparé au Mont Fuji! L’image de droite montre ce que nous aurions pu voir sans cette couche nuageuse.
Nous nous sommes tout de même baladés ça et là le long des côtes de sable noir.
À Lake Taupo, nous pouvions admirer les nuages qui cachent le Tongariro. Nous nous croisons les doigts pour que le soleil soit de retour sur ce volcan d’ici la fin de notre périple!
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