Osaka, troisième plus populeuse ville du Japon, a été notre port d’attache pour explorer Himeji, Nara et Koyasan. Cette ville, dont on suggère généralement de n’y passer qu’une journée, nous a agréablement surpris. En fait, c’est possiblement la localisation de notre hébergement qui nous a tant fait apprécier cette cité grouillante de vitalité.
Le quartier de Shinsaibashi est réputé pour ses commerces. L’arcade principale est bondée de Japonais et de touristes tout comme l’est la flamboyante rue Dotonbori et ses panneaux lumineux qui nous donnent un bon aperçu de ce qui nous attend à Tokyo dans une quinzaine de jours. C’est à Osaka qu’est né le fameux convoyeur à sushis. Nous avons donc tenté l’expérience. Des sushis de toutes sortes passent sous nos yeux et nous n’avons qu’à prendre au passage les plats qui nous tentent. Le prix varie en fonction de la couleur du plat allant de 100 à 500 yens (environ 1 à 5 CAD). Fantastique!
Et quoi faire par une journée pluvieuse? Facile! Jouer au bowling au 3e étage de l’immeuble d’à côté! Sans trop vraiment le choisir, nous avons pris le combo deux parties et boissons gazeuses à volonté. Ça devait être rigolo de nous voir, Sandra et moi, au début, enfiler les abats et les réserves… Ça s’est gâté par la suite. Au final, en deux parties, nous avons fait match nul.
Himeji
Construit il y a 600 ans, le Château de Himeji est un joyau de l’architecture au Japon. Situé entre Hiroshima et Osaka, on le surnomme avec raison le héron blanc. Son impressionnant donjon surplombant les cerisiers en pleine floraison nous a offert de multiples points de vue tous plus beaux les uns que les autres. Tous les printemps, les Japonais apprécient de se retrouver en famille ou entre amis sous les cerisiers à manger et boire tranquillement.
Nara
À moins d’une heure de train de Osaka, avec ses 8 sites répertoriés au patrimoine mondial de L’UNESCO, Nara a beaucoup à offrir. Datant du huitième siècle, un regroupement relativement compact de temples et de jardins se visitent lentement en une journée.
L’attrait principal est le grand temple Todai-ji et en son centre Daibutsu-den, plus grande construction de bois au monde, franchement impressionnante. Le bâtiment actuel date du début du 18e siècle car l’original a été la proie des flamme et est 30% moins imposant. À l’intérieur, on vient photographier une gigantesque statue de Bouddha dans un manque de décorum étonnant tant l’ambiance n’est pas du tout au recueillement. C’est tout de même amusant d’observer toutes ces classes d’étudiants en uniforme accompagnés de leurs professeurs visiter les lieux de façon remarquablement disciplinée.
Toujours à Nara, plus d’un millier de cerfs sika en liberté se promènent ça et là dans tout le parc espérant manger dans les mains d’un visiteur. On a parfois l’impression d’être à Disneyland. J’ai fait connaissance avec un vieux mâle friand de pelures d’orange.
Koyasan
Beaucoup plus difficile à rejoindre, le Mont Koya (800m) possède 117 temples. Il nous a donc fallu beaucoup de motivation pour faire l’aller-retour Osaka-Koyasan en une journée en devant se résoudre à payer un surplus pour éviter la galère avec notre Japan Rail Pass. Au final, le déplacement en valait la peine. Plusieurs sites sont absolument remarquables :
- Okuno-in : Une forêt d’arbres centenaires renferme plus de 200 000 pierres tombales. Le lieu est incroyablement photogénique en cette journée sans nuage où certains rayons de soleil réussissent à se faufiler entre les géants.
- Toro-do : Les pèlerins viennent au temple aux lanternes où la sérénité du lieu est envoûtante. Seul le son d’un moine récitant des prières est audible. Au sous-sol, pas moins de 50 000 petits bouddhas de bronze identiques ajoutent à l’ambiance.
- Kongobu-ji : Large temple central.
- Danjo Garan : Complexe de temples comportant plusieurs pagodes dont la Konpon Daito culminant à 48m.
Koyasan est assurément moins visité et permet ainsi d’en apprécier pleinement tous ses recoins authentiques.
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