On trouve au Rajasthan trois villes importantes soient Jodhpur, Udaipur et Jaipur. Chacune d’entre elles est caractérisée par une couleur dominante. Une chose que toutes ces cités ont en commun est qu’il ne se passe pas une minute sans que quelque chose de spécial à nos yeux n’arrive.
Jodhpur (1,1 million d’habitants) est surnommée la ville bleue en raison de la couleur des maisons de la vieille ville. Cette dernière est peu visitée par les touristes mais bien visible du
Fort de Mehrangarh.
J’ai eu un véritable coup de cœur pour le secteur environnant la Tour de l’horloge, centre vibrant d’activités. Il faut prendre le temps d’apprécier l’endroit en y mangeant un sandwich aux œufs chez Omelette Shoppe, en buvant un succulent
makhania, lassi au safran, à l’hôtel Shri Mishrilal, en déambulant dans le marché de fruits et légumes ou en s’assoyant tout simplement au pied de la tour et observer ce qui nous entoure. Voici quelques images qui ne démontrent qu’en partie comment ça fonctionne ici!

Udaipur (450 000 habitants), la ville blanche, est ainsi nommée en grande partie en raison du
City Palace et du
Lake Palace qui sont d’un blanc éclatant. C’est au palais que nous avons fait connaissance avec un enfant de 9 ans de Kolkata parlant très bien anglais. À la sortie, j’ai une fois de plus joué à la vedette en acceptant de me faire prendre en photo avec un groupe de touristes indiens. Ils sont gentils les Indiens! On dit que Udaipur est la ville romantique de l’Inde. Notre hôtel, Hotel Devraj, situé en bordure du Lac Pichola, possède une grande terrasse nous donnant l’impression d’être en croisière. Oui, c’est romantique de souper à la chandelle en compagnie de ma Sandy-dli-dou (!) en mangeant un délicieux
paneer korma (fromage baignant dans une sauce crémeuse)!
Jaipur, la ville rose, doit son nom à mon avis à la couleur de cette autre merveille rajput qu’est le
Hawa Mahal (palais des vents). J’ai eu beau chercher ailleurs, il n’y a pas grand chose de rose ici à la veille de la
Diwali (fête hindoue équivalent à Noël pour les Chrétiens) : circulation très dense, bruits stridents des klaxons de
tuk-tuk,
rickshaw et voiture, vaches instinctivement bien réparties provoquant occasionnellement des bouchons dans certaines ruelles étroites, etc. Malgré cela, c’est encore ici la différence avec notre mode de vie qui me marque et c’est ce que j’apprécie le plus de l’Inde. Vu sur un t-shirt : « Life is nothing without problem » que je traduirais par « La vie ne vaut pas la peine sans problème ». Eh bien ici, les Indiens profitent de chaque seconde de leur vie!
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