Au Pamir, la profonde vallée de Wakham est à cheval entre le Tadjikistan et l’Afghanistan. Pendant quatre jours, j’ai parcouru plus d’une centaine de kilomètres entre Ishkoshim et Langar en longeant la rivière Panj. Et j’ai même pu saluer quelques Afghans!
J’ai aussi fait un peu de pouce afin de raccourcir les distances de marche. Ça demande de la patience car il peut s’écouler plusieurs heures sans voir le moindre véhicule!
La seule congestion possible est celle causée par les nombreux troupeaux de chèvres!
Paysages fantastiques
Tout au long de la randonnée, je peux observer de hauts sommets afghans de 6000 à 7000 mètres d’altitude. Il est même possible d’admirer certaines montagnes pakistanaises situées à une vingtaine de kilomètres plus au sud.
Pamiris accueillants
La route traverse plusieurs villages où on ne manque pas de venir à ma rencontre et parfois m’offrir le thé!
Et c’est sans compter l’hospitalité hors norme à laquelle j’ai eu droit. Les guesthouses, tenus par des gens de coeur, sont réconfortants après une bonne journée au grand air! Ce sont aussi des lieux où j’ai fait de belles rencontres, dont le sympathique Autrichien Léo avec qui j’ai fait un bon bout de chemin.
Pic Engles
Tout au bout de mon parcours, depuis Langar, une randonnée de plusieurs heures permet d’aller à la rencontre du beau Pic Engles.
Les Afghans
À tous les jours, juste de l’autre côté de la rivière, il y a ces Afghans que j’épie dans leur dur quotidien au côté de ces drapeaux blancs et noirs talibans. Je peux observer la différence de niveau de vie à comparer à celle des tadjikes.
Un bon matin, je me suis donné l’objectif d’envoyer la main à des Afghans et d’espérer une réponse de leur part. Et bien ce fut mission accomplie! C’est d’ailleurs mon fait saillant de la vallée de Wakham. Comme quoi on peut être si proche et si loin à la fois!
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