Station Vernadsky
La station Vernadsky est une ancienne station britannique appelée Faraday qui a été vendue aux Ukrainiens vers la fin des années 1960 pour environ 1$. Elle est connue pour être l’une des deux stations antarctiques ayant découvert le célèbre trou dans la couche d’ozone au milieu des années 1970, la seconde étant la British Halley Base. Pendant 10 ans, les données récoltées montraient un amincissement périodique si important de l’ozone qu’on a cru que les instruments étaient défectueux. Finalement, on a constaté qu’à chaque printemps antarctique (septembre-octobre), la couche d’ozone s’amincit pendant plusieurs mois avant de se reconstruire.
Mis à part Igor, l’Ukrainien nous ayant fait visiter la base, une colonie de manchots papous (gentoo penguins) attendaient notre arrivée sur l’île. Ces derniers, comme la plupart des autres animaux marins, se nourissent de krill, une petite crevette vivant dans les eaux froides. C’est d’ailleurs le crustacé le plus abondant sur la planète et il se situe presqu’au bas de la chaîne alimentaire. D’ailleurs, il est si précieux qu’on l’a surnommé l’or rose. Joli, n’est-ce pas!
A l’intérieur de la station, on y trouve le Faraday Bar où les dames ont droit à un verre de vodka gratuit en échange… d’un morceau de vêtement!
Wordie House
Nous avons fait une halte à la station britannique Wordie House, site d’une ancienne base de recherches scientifiques consacrées essentiellement à la météorologie. Pour nous, cet endroit revêt un caractère particulier puisque que c’est l’endroit le plus au sud où nous avons mis les pieds : 65º15’S 064º16’W.
Port Charcot
Nous voilà en route vers Port Charcot, un autre passage de toute beauté sur lequel le soleil flamboyant ajoutait sa touche féerique.
Jean-Baptiste Charcot, médecin et explorateur des zones polaires, a été le premier à conduire une expédition française en Antarctique. C’est à bord du Français que l’expédition s’est déroulée du 31 août 1903 au 4 mars 1905. Le but de son voyage était de procéder à l’exploration des côtes nord et nord-ouest de la terre de Graham, et de réaliser en même temps des observations scientifiques. Il reste aujourd’hui à Port Charcot un monument de pierres évoquant cette époque.
Iceberg Alley
La journée s’est terminée par une fabuleuse balade en zodiac sur des eaux translucides où des icebergs aux formes toutes plus originales les unes que les autres se dressaient fièrement. Chaque année, ils sont des milliers à se détacher de l’Antarctique. La plupart dérivent vers des eaux plus chaudes où ils fondent rapidement mais certains échouent sur des bancs peu profonds et restent intacts pendant des années. Moins de 10% d’un iceberg est visible à l’extérieur de l’eau mais ce pourcentage peut changer en fonction de la température et du taux de salinité de l’eau et selon également les impuretés qu’il renferme. Un des plus gros icebergs s’étant formé a été observé en Antarctique en 2000. Il mesurait 295 km de long par 37 km de largeur.
Et pour Monsieur Léopard de mer, quoi de plus confortable que de faire la sieste sur un lit de glace bien dur et bien froid!
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