En harmonie avec la nature à Jisev!

Jisev est un minuscule hameau isolé du monde où vivent en permanence quelques familles. Mais pour s’y rendre depuis Douchanbé, ce n’est pas de tout repos!

Route difícile

Pour parcourir les 530 km qui séparent Douchanbé à Rushan, il m’a fallu deux jours. La première journée s’est déroulée à la perfection sur une route fraîchement asphaltée. À la seconde journée, il a fallu presque 13 heures pour parcourir les 175 km restants sur une route de gravelle sinueuse où on longe une rivière qui démarque la frontière avec l’Afghanistan. C’est joli l’Afghanistan… malgré les drapeaux blancs et noirs talibans!

Un amortisseur défoncé à 25 km de l’arrivée m’a obligé à terminer le parcours avec un généreux camionneur.

La vallée de Bartang

Du village de Rushan, on emprunte la vallée de Bartang où on peut marcher ou attraper un rare marchroutka sur 28 km (j’ai choisi la marche sur l’aller et le transport public au retour). Le parcours en bordure d’une vive rivière est très spectaculaire. De plus, j’ai eu quelques belles rencontres avec des villageois dont un professeur d’anglais extrêmement gentil.

Pont brinquebalant

Le six derniers kilomètres se font à la marche (ou à dos d’âne). Le seul défi pour moi se trouvait dès le départ. Je devais me convaincre à traverser un pont suspendu brinquebalant dont une planche était manquante au dessus de la rivière rugissante. Après quelques minutes de discussion avec moi-même, j’ai franchi la soixantaine de mètres en usant d’une grande concentration!

Évidemment, deux jours plus tard, il m’a fallu faire le parcours inverse! Et ce fut en accéléré car le marchroutka m’attendait de l’autre côté! 😀

La maison de Lola

La famille qui m’a accueilli pour deux nuits vit en quasi autonomie. Nombreux arbres fruitiers (pommes, abricots, amandes, …), abondants légumes (patates, carottes, tomates, …), quelques chèvres, des poules et deux vaches comblent leurs besoins primaires. Même l’hiver où s’accumule un mètre de neige à cette altitude de 2 500 mètres, ils ont toutes les provisions nécessaires. Et dire qu’ils n’ont pas internet ni même le téléphone!

Lac Tsakinkul

Un paisible aller-retour au Lac Tsakinkul m’a donné l’occasion de jaser avec deux bergers qui m’ont offert thé et amandes. Quelle hospitalité!


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