Le Kalahari, souvent qualifié de « désert », est une vaste étendue sablonneuse s’étendant principalement sur le Botswana, mais aussi en Namibie et en Afrique du Sud. D’une superficie d’environ 900 000 km², il présente des paysages variés : de vastes dunes de sable, des lits de rivières asséchés et des acacias épars. Bien que son climat soit aride, le Kalahari ne répond pas strictement à la définition d’un désert, recevant chaque année une quantité de pluie suffisante pour nourrir une végétation adaptée et une faune étonnamment riche.
En première partie de notre voyage, nous avons effleuré le désert central du Kalahari. Les plaines ondulantes, culminant à environ 1000 mètres d’altitude, nous ont surpris par leur étendue.
Par la suite, nous avons découvert les paysages lunaires des pans de Nxai et Makgadikgadi, de vastes étendues plates et salées, vestiges d’un ancien lac. C’est là que nous avons assisté à notre premier spectacle de trou d’eau, véritable oasis attirant une faune variée.
Puis les baobabs de Baines, surgissant tel un mirage à l’horizon du pan nous ont éblouis.
Vers Boteti, une course contre la montre!
Quand le soleil décline et nous menace de nous enfermer dans ce royaume sauvage, peuplé de créatures aussi fascinantes qu’imprévisibles, Simon, alias « Dirt Devil », est là pour la rescousse! Grâce à ses mains expertes, notre bolide s’est frayé un chemin à travers dunes et roseaux, défiant les éléments pour nous mener à bon port!
Planet Baobab, un danger non avéré
Certains vous diront que les baobabs sont envahissants et dangereux (réf. Petit Prince). Cependant, nous sommes en très grand désaccord. Grands? Certainement! En groupe? Ici c’est le cas! Effrayants? Un peu, avec l’éclairage de la nuit… Les baobabs de notre campement étaient par dessus tout impressionnants par leur immensité, leur capacité à s’adapter au désert et leur grand âge leur donnant un air de sagesse.
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