En ce congé pascal, les routes foisonnent d’automobilistes, du jamais vu en Nouvelle-Zélande jusqu’à présent. Pour notre part, nous jetons notre dévolu sur une destination où du soleil est prévu soit, la
péninsule de Coromandel, centre de villégiature très prisé en cette longue fin de semaine. L’intérieur de la péninsule comprend de petites montagnes constituant la chaîne de Coromandel alors que sur les côtes, on y retrouve des plages, des baies, des péninsules, des caps et des îles.
Hot Water Beach représente une attraction naturelle plutôt unique en son genre. Dans un espace précis, à marée basse, de petites bulles d’eau bouillante émergent du sol sablonneux. Il faut alors prendre sa pelle et creuser un trou pour obtenir une piscine toute naturelle fraîchement construite. À notre arrivée, nous apercevons un grand nombre de touristes agglutinés dans le petit périmètre où on peut bâtir son bassin. Nous nous contentons de s’y tremper le gros orteil et de le retirer aussitôt tellement ça brûle!
Sur la
route 309 qui traverse la péninsule d’est en ouest, une petite marche dans la forêt permet de se rendre au pied d’arbres géants, les
kauris. Bien que la cime de cet arbre ne soit pas la plus élevée parmi les arbres de Nouvelle-Zélande, le kauri est l’arbre du pays ayant le plus gros volume Il lui faut près de 800 ans pour atteindre sa taille maximale. Bien peu de spécimens ont survécu aux coupes forestières intensives d’autrefois.
Pourchassant ce fameux soleil, nous poursuivons notre route au sud de Coromandel jusqu’à la ville de
Tauranga où se tient à Pâques un festival de jazz. Nous nous plaisons beaucoup dans l’ambiance vivante qui y règne.
Enfin, nous nous arrêtons à
Te puke, capitale mondiale du
kiwi, le fruit. À notre grande surprise, c’est le début des récoltes de cet automne néo-zélandais. Donc courez à votre supermarché car on nous dit que les premières cueillettes sont destinées à l’exportation. Le kiwi
gold, peu velu d’une couleur plus jaune que verte, est particulièrement savoureux.
Laisser un commentaire