Buenos Aires : Les musées

Ils sont légion à Buenos Aires. Comme dans beaucoup d’endroits, il est interdit d’y prendre des photos et ceux de Buenos Aires ne font pas exception à la règle. J’ai donc très peu d’images à vous montrer. Néanmoins, je vous présente succinctement quelques musées que nous avons visités.
Le Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires (MNBA) présente des tableaux de peintres tels que Renoir, Monet, Gauguin, Cézanne et Picasso. C’est à cet endroit que nous avons vu pour la première fois les œuvres de Xul Solar, un peintre, inventeur et poète argentin qui a vécu de 1887 à 1963. Je dois admettre qu’au premier abord, son travail ressemblant à des dessins d’enfants m’a laissée indifférente. Mais en observant ses tableaux de plus près, il m’a semblé qu’ils avaient un côté intriguant.

Le Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires (MALBA), nous a davantage plu que le MNBA. C’est un musée d’arts modernes où sont exposées des œuvres d’artistes latino-américains. Une fois de plus, Xul Solar était présent et comme nous avons eu envie d’en voir plus et qu’il a son propre musée tout près d’où nous habitons, nous sommes allés le visiter.

Le Museo Xul Solar est érigé sur les terres de son ancienne résidence. Dans un bâtiment dont l’architecture fait référence aux œuvres de Xul (prononcer « choule ») Solar, sont exposés 80 tableaux. C’est assurément ici qu’on retrouve ses plus belles pièces rappelant l’excentricité de Pablo Picasso : échelles, serpents, divinités, etc.

Le Cementerio de la Recoleta est un véritable musée à ciel ouvert. Il est magnifique avec ses immenses statues et ses colonnes de marbre. Il faut voir les sépultures d’anciens présidents, de héros militaires, de politiciens influents et de familles riches et célèbres. D’ailleurs, c’est là qu’on retrouve Evita. Arpenter les allées laisse entrevoir le reflet de l’opulence de la haute société à laquelle appartenaient les défunts.


Et finalement, un endroit que je qualifierais d’insolite est le Museo de la Policía Federal. On y présente d’anciens uniformes, des médailles, des armes, des drogues, une salle de jeux de hasard, etc. Mais ce qui m’a paru plutôt inhabituel, c’est la salle de la médecine légale où étaient affichées des photos sans aucune censure de scènes de crimes. Inutile de mentionner que je suis passée assez brièvement dans cette chambre.


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