4300. C’est le nombre de kilomètres que Volcancito a enregistré en deux semaines alors qu’il sillonnait la route entre El Calafate et l’élégante Buenos Aires, endroit où nous avons décidé de nous poser pendant quelques temps. Ce long parcours a été ponctué de diverses circonstances qui illustrent bien ce que nous vivons au fil des jours depuis plus de six mois.
La chance
Par exemple, à El Chaltén, la chance était avec nous car la météo était parfaite : température agréable et soleil radieux. Lors de notre passage en compagnie de Lédine et Yves un mois auparavant, le temps était gris, pluvieux et venteux à la limite de l’ouragan!
L’attente
Nous avons fait un détour de 300 km par Puerto Deseado uniquement pour voir les sympathiques gorfous sauteurs. Comme c’était le début de la basse saison touristique, nous avons dû patienter trois jours dans ce bled de pêcheurs avant que ne se forme un groupe de six personnes, minimum requis pour découvrir la Isla Pingüino. Comme personne n’avait manifesté son intérêt pour la visite de l’île à la fin du troisième jour, nous avions pris la décision de poursuivre notre route le jour suivant. Et au dernier moment, le propriétaire du zodiac s’est lancé à nos trousses pour nous annoncer qu’il y aurait un départ le lendemain matin 8h00.
L’étonnement
Un autre détour de 100 km environ nous a fait découvrir une forêt pétrifiée. Comme nous n’avions aucune attente, la fascination et l’enchantement ont été encore plus importants!
La déception
La réserve faunique Península Valdés est un milieu sauvage réputé pour la grande diversité de sa faune. Nous y avons vu des nandous, des guanacos, des otaries, des manchots de Magellan, des maras (ou lièvre de Patagonie), une variété de perdrix et même des pichis (piche, sorte de petits tatous). Par contre, l’attraction principale en cette période de l’année est d’observer les orques (aussi appelés épaulards). Chaque jour, à la marée haute, les visiteurs s’entassent dans l’espoir de voir un orque s’échouer sur le rivage pour venir taquiner une jeune otarie. Nous avons attendu plus de quatre heures mais l’animal tant attendu ne s’est jamais pointé la nageoire! Voyez ce vidéo de la BBC qui montre ce qu’on aurait pu voir.
Le hasard
Le 7 mars, c’est la fête au village de Carmen de Patagones où on commémore une victoire importante face aux Brésiliens. Et il se trouve que cette ville était sur notre itinéraire le 7 mars exactement. Nous avons donc profité de l’ambiance festive qui y régnait pour observer les traditions argentines. C’est souvent difficile de faire coïncider notre itinéraire avec les diverses fêtes célébrées dans les lieux où nous passons.
L’hospitalité
Il arrive souvent qu’un hébergement confortable où on y fait d’agréables rencontres nous donne le goût de passer plus de temps que prévu au même endroit. Nous pensions rester une seule journée complète dans la grande ville de Mar del Plata (700 000 habitants). Grâce à Javier, nous y avons découvert un logis tellement charmant et chaleureux que ça nous a incité à y séjourner quatre nuits. Cette vielle maison, la Casa del Balcón, joliment restaurée, nous faisait sentir comme à la maison.
L’indifférence
Il y a aussi des contrées qui sont sur notre chemin et où on s’arrête quelques minutes sans trop s’attarder, simplement pour se faire une opinion. Ce fut le cas des stations balnéaires de Cariló, tout de même jolie, Pinamar, un peu trop défiguré par le béton et San Clemente de Tuyu, ville sans grande personnalité. Check list!
Et maintenant, nous voilà rendus à Buenos Aires, Bs As, capitale fédérale, prêts pour de nouveaux épisodes!!!
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