Non, mais… essayez de prononcer Tbilissi sans que votre langue ne s’embourbe! Te-Bi-Li-Si! Même après plusieurs jours, je n’y arrive toujours pas! 😀
Plus sérieusement, la capitale géorgienne compte un peu plus d’un million d’habitants soit un peu plus du quart de la population de la Géorgie. Cette ville, très décontractée, est parsemée de lieux d’intérêt :
Mtskheta
Après les balbutiements linguaux touchant Tbilissi, le défi est Mtskheta! C’est assurément un niveau supérieur! Meu-Te-Sketa…
Ce village est situé à une vingtaine de kilomètres qu’on accède en marchroutka (provient des mots français marche et route, en anglais, marshrutka), taxi collectif fréquent, efficace et très abordable.
On y vient surtout pour voir le monastère de Djvari (vie siècle) mais aussi la belle cathédrale de Svétitskhovéli (xie siècle) et le monastère de Samtavro (xie siècle).
Gori
De Tbilissi, on peut prendre le train vers l’ouest où en deux heures on atteint Gori. Cette ville dominée par une élégante forteresse médiévale a la particularité d’être le lieu de naissance de Joseph Staline. Un musée lui est consacré. Lors de la visite guidée, on y mentionne au passage que le dictateur a entraîné la mort de 3 à 20 millions de personnes. Gori a aussi été occupée par les Russes pendant une dizaine de jours lors du conflit de 2008 qui a fait perdre officieusement à la Géorgie l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.
Non loin de là se trouve l’ancienne ville troglodytique d’Ouplistsikhé qui ne m’a guère impressionné comparativement à celles que j’ai visitées en Turquie. L’accession au Patrimoine mondial de l’Unesco lui a été refusée car, entre autres, de très inesthétiques colonnes de béton y ont été ajoutées pour solidifier les cavernes.
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